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   Nous mettons en évidence des "relations ésotériques" existant, par l'intermédiaire des nombres principalement, entre la Grande Pyramide d'Égypte, d'une part, et, d'autre part, l'Enseignement de la Grande Fraternité Blanche Universelle et ses deux fondateurs, Peter Deunov et Mikhaël Aïvanhov, ainsi que cette Fraternité elle-même. Cet article montre - ou tout au moins les données qu'il rassemble incitent à penser - que le destin de la Grande Pyramide est lié à celui de la Fraternité. Ce qui, on peut le noter, ressort également, et très remarquablement, quoique d'une toute autre façon, des données ésotériques que nous avons dégagées dans notre ouvrage sur L'avènement de Marie-Madeleine

   

 

 

   Des prédictions ont été faites ici en 2016 (certes, très succinctes et générales), qui ont été vérifiées en 2017 et 2019. L'année 2017, en effet, a été importante pour l'Égypte avec la découverte du Big Void (même si cet emplacement ne recèle pas, en définitive, quelque chose de mirobolant) marquant une nouvelle ère et un nouveau mode de la recherche in situ. Elle l'a été aussi pour la Fraternité française ayant fait l'acquisition du lieu dit "le Rocher" : ce lieu historique et emblématique des levers des soleils depuis l'époque de la présence physique d'Omraam Mikhaël Aïvanhov, appartenait jusque là à la municipalité de Fréjus. 2019 a été encore une année importante pour ce mouvement dépositaire d'une impulsion majeure et de structures adéquates pour l'émergence d'une nouvelle culture, fraternelle et solaire.

   La présente version de l'article, mise à jour à l'aube de la nouvelle année 2020, avance, dans le même ordre idées, une prédiction pour cette année nouvelle. 

Correspondances

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   Le rapport de pente des apothèmes de la Grande Pyramide, par rapport à la base horizontale, est une donnée bien connue des égyptologues. Ce rapport est de 14/11.

   Nous avons démontré l'implication prépondérante des conduits dits "d'aération" dans la géométrie du monument [voir les liens ci-contre : Khéops géométrie & Le Nombre d'Or et le Carré long, ainsi que notre article dans le magazine Nexus n° 95]. Cette implication "commence", en quelque sorte, avec les rapports de leurs inclinaisons, affichant une correspondance nette et évidente avec celles des faces de la Pyramide : le rapport de pente des conduits de la Chambre dite "de la Reine" est, en effet, de 11/14, tandis que celui du  conduit nord de la Chambre dite "du Roi" est de 7/11.

   Les nombres concernés par ces mesures sont impliqués, à leur tour, dans un vaste réseau de correspondances et de "parentés", que nous allons examiner. 

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   Notons tout d'abord que 14 = 7 x 2, tandis qu'en "réduction théosophique" 11 équivaut également à 2 (1+1).
 

   Notons ensuite que 14 : 11 = 1,2727...
 

   Notons encore que 22 : 7 = 3,1428 (alors que Pi = 3,1415...)

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   Notons enfin que si nous prenons cette fois le rapport entre la hauteur de la Pyramide et la base, nous avons 4/Pi. Or, 4/Pi = 1,273295... où nous retrouvons le même 1,27 que dans le rapport 14 : 11.

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   Ces nombres, 1, 2 et 7, se retrouvent, ordonnés autrement, dans le fameux "nombre d'Euler" ou "constante e", d'une importance considérable en mathématiques, qui est = 2,71... (en s'arrêtant à la deuxième décimale).

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  Revenons maintenant à la géométrie des conduits de la Grande Pyramide, pour observer que l'angle supérieur séparant les conduits-Reine est de 104°40, tandis que celui qui sépare les conduits-Roi est de 102°70.

   On trouve, par ailleurs, les nombres 2 et 7 associés dans le triangle Dy, omniprésent dans l'iconographie égyptienne, où il avoisine très souvent la fameuse clef de vie (l'Ankh). Ce triangle a 27° d'angle à son sommet.

*Ceci en tenant compte de la convention, fortement discutable mais assez unanimement adoptée, en vertu de laquelle 1 n'est pas un nombre premier.

 Hormis ceux qui composent Pi, les nombres impliqués dans toutes les correspondances que nous venons d'inventorier sont donc les suivants : 1, 2, 4 & 7, à l'exclusion de tout autre. Même les nombres supérieurs à 10 (11, 14 & 22) sont, dans cet ensemble, composés à partir de ceux-là.

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   Dans le thème numérologique du Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov, le "nom sacré" Omraam, ajouté au prénom Mikhaël et au nom Aïvanhov, se décompose comme suit (d'après le système inspiré de la kabbale) : 

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   O = 7    M = 4    R = 2    A = 1    A = 1    M = 4, 

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   soit en série 742114, où il n'est pas difficile de reconnaître tous les nombres impliqués dans les paramètres susmentionnés.

 

   Total de la valeur du nom Omraam (selon la même méthode ) = 19 ; c'est l'arcane du Soleil dans le Tarot de Marseille.
   Année de naissance de ce Maître : 1900, année solaire par excellence du point de vue numérologique, le nombre solaire 19 y étant seul représenté. C'est aussi cette année-là que le Maître Peter Deunov commence à dispenser son enseignement en Bulgarie.
   Le XXème siècle, siècle du Jugement (arcane XX du Tarot), sinistre à bien des égards, puisqu'il a été marqué par deux guerres mondiales, par la décadence de l'art, par deux passages de la comète de Halley, est cependant un siècle solaire dont toutes les années commencent par 19... ; il a d'ailleurs été désigné, par Omraam Mikhaël Aïvanhov lui-même, comme "le siècle de la lumière". (Nous reviendrons sur la teneur de cet Arcane du Tarot .)

   C'est le siècle où la physique embrasse la métaphysique, avec notamment la théorie quantique dont l'élaboration débute, précisément, là encore, en 1900, et s'achève en 1927 ( en réduction théosophique, 1927 = 19, une fois de plus, et l'on trouve également dans cette date le 27 mentionné plus haut, que nous retrouverons plus loin dans d'autres paramètres).
   Le XXIème siècle, dont toutes les années commencent par 20, sera celui du Jugement conduisant à la victoire des forces de l'évolution dans le Monde (arcane XXI du Tarot, "Le Monde"), au retour de l'Âge d'Or par la voie de la Femme, mettant au Monde l'Homme nouveau.

 

   Total du nom Mikhaël = 21. 

   (M = 4   I = 1   K = 2   H = 5   A = 1   E = 5   L = 3.)

  L'intervention du Maître Mikhaël au XXème siècle sera suivie (est suivie, déjà ?) par l'avènement de l'Ère solaire du Verseau, au XXIème siècle.


    Total du nom Aïvanhov = 32.

   (A = 1   I = 1   V = 6   A = 1   N = 5   H = 5   O = 7   V = 6.) 

 

   Total du nom Omraam Mikhaël Aïvanhov = 19 + 21 + 32 = 72, où l'on retrouve encore une fois, dans un ordre inverse, les nombres du 27 déjà vu plus haut, angle du Dy notamment). 
  Ceci peut être rapproché des 72 "génies planétaires" et des paramètres précédemment évoqués : 7 x 2 = 14, 7/11, etc.
   72 est également (entre autres) l'angle des côtés du "triangle d'or" dans le pentagramme.

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   Valeur de lettres des initiales O.M.A. = 7, 4 & 1 : même chose que précédemment (voir les nombres du premier ensemble).

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   Le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov serait-il un "équivalent" humain et didactique de la Grande Pyramide ?

 

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   Voyons maintenant des données numérologiques concernant le Maître Peter Deunov, fondateur, en Bulgarie, à partir de 1900, de l'Enseignement dont son disciple Mikhaël sera l'héritier.

    Sa date de naissance est la suivante : 11/7/1864.

    Encore une fois : 11/7. 
    En multipliant par 2 le second terme 7, on obtient 11/14.

    En multipliant par 2 le premier terme, on obtient 22/7, qui est, curieusement, le jour d'arrivée en France de Mikhaël Aïvanhov, en 1937 (année 20 en réduction théosophique). 
    Avec 11/7 toujours, en considérant la réduction théosophique de 11 (= 2), on obtient encore une fois 27, qui est, accessoirement, s'il nous est permis de le noter, le jour de naissance de l'auteur de ces lignes, en septembre, jour proche de la Saint-Michel, dans une année solaire (1963 = 19), dans une ville (Menton) où se trouve une Basilique Saint-Michel-Archange dont la première pierre a été posée en 1619 et dont la construction réelle débute en 1639. 

    1864, année de naissance du Maître Peter Deunov, était également une année solaire (1864 = 19), 99 ans avant 1963.

 

   Le XIXème siècle, précédant le "siècle de la lumière", était un siècle lunaire, dont toutes les années commençaient par 18... (XVIII, la Lune dans le Tarot de Marseille), mais aussi un siècle solaire en tant que 19ème.

  Ce siècle a vu, outre la naissance de Peter Deunov, celle d'une pléiade d' "initiés" de premier ordre : Rudolf Steiner (1861), Edgar Cayce (1877), Helena Blavatsky (1831), Saint-Yves d'Alveydre (1842), Philippe de Lyon (1849), Eliphas Lévi (1810), Edouard Schuré (1841), Stanislas de Guaita (1861), Abd-Ru-Shin (1875), Oscar Vladislas de Lubicz Milosz (1877)... C'est un "siècle-mère", en quelque sorte, qui enfante le "siècle-lumière".

  Cet afflux d'"incarnations" salvatrices à des degrés divers (tous les personnages cités n'ont pas la même influence) apporte une "compensation" à l'atteinte au nadir du Kali Yuga, l'Âge de fer ou Age sombre, en 1889, d'après R. Steiner ; il intervient pour rétablir la marche ascendante de l'humanité sur la voie de la lumière (cf. La marche des forces lumineuses, parmi les compositions deunoviennes).

   L'incarnation du Maître Peter Deunov, en 1864, est le couronnement de cette phase de salut du monde, ponctuée par celle de son disciple et héritier, Omraam Mikhaël Aïvanhov, en 1900. Et c'est au cours du XXème siècle, siècle solaire, siècle de la lumière, que l'intervention de ces "initiés" se manifestera de façon décisive, avec, en particulier, nous l'avons dit, le début de l'enseignement du Maître Peter Deunov.

 

   Le total des nombres de la date de naissance du Maître fondateur de la Fraternité en Bulgarie (11/7/1864) = 28, soit 27 + 1. Ceci se retrouve dans les 28 séquences de la Paneurythmie (danse et chant solaires), comportant 27 séquences chantées/dansées et 1 épilogue de vocalises/respirations. On peut noter aussi l'importance accordée au pentagramme, qui donne son titre à un chant et modèle une danse en appendice du cycle de la Paneurythmie. Le Maître Peter Deunov a d'ailleurs dessiné lui-même un pentagramme, symbole des cinq vertus fondamentales : Amour, Sagesse, Justice, Bonté, Vérité.
   28 : chiffre lunaire, correspondant aux 28 Maisons lunaires qui divisent et composent la lunaison. (Il faut bien noter néanmoins que le cycle de la lunaison est, en réalité, un cycle soli-lunaire, déterminé par la position de la Lune par rapport au Soleil.)

   28 est aussi un nombre qui représente à la fois la somme des sept premiers nombres ( 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 + 7 = 28), des cinq premiers nombres premiers ( 2 + 3 + 5 + 7 + 11 = 28*) et la somme de ses propres diviseurs, lesquels ne sont ni plus ni moins que les nombres présentés ci-dessus, au début de l'article : 1, 2, 4, 7 et 14 !  

   Enfin, à titre personnel, l'auteur de ces lignes relève que 28 est la valeur numérique de D'Angelo (pour D = 4, A = 1, N = 5, G = 3, E = 5, L = 3, O =7).
 

   Le 11 juillet est une date située dans le Cancer, signe lunaire, avec position du Soleil conjointe au Soleil noir (qu'il conviendrait de nommer plutôt Soleil "spirituel" ou Soleil "métaphysique"), à 13° du signe.
   Le Maître Peter Deunov a quitté ce monde le 27/12/1944, date où l'on retrouve encore le nombre 27, le rapport 14/11 et même son quotient 1,272...

 

   L'année 1990 voit le début de l'apprentissage et de la pratique de la Paneurythmie chantée par l'auteur de l'Appel au Soleil (psaume de poésie magique et initiatique, dont la rédaction débute aussi en 1990), ainsi que les premiers pas de son engagement résolu (après les prémisses de 1988 et 1989) dans la pratique des levers de soleil. C'était encore une année solaire, la plus nette numérologiquement parlant, depuis 1909 (19 étant obtenu, cette année-là, au moyen des deux nombres qui le composent, 1 et 9, comme en 1900 et en 1909).

 

   L'Étoile de Bethléem et la comète de Halley (première édition), par le même auteur de l'Appel au Soleil, paraît le 7/10/2009. 7 + 1+ 2 + 9 = 19.

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   La clé de la quatrième chambre, article où est exposée une hypothèse concernant l'emplacement d'une chambre inconnue, au-dessous de la Grande Pyramide, à partir d'observations et de spéculations sur la position des conduits "d'aération" du monument, parait dans le magazine Nexus en novembre 2014 (11/2014).

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   Le présent article a été publié initialement sur ce site le 2/7/2016 - sans intention préalable et délibérée de l'auteur en ce qui concerne la coïncidence de cette date avec les considérations qu'il contient.

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   L'Année du Singe du calendrier chinois, ayant débuté le 7/2/2016, se termine le 27/1/2017, date à laquelle commence l'Année du Coq, animal emblématique de la Gaule.

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   2017 devrait être une année décisive à la fois pour l'Égypte et pour l'Enseignement de la Grande Fraternité Blanche Universelle (Peter Deunov et Mikhaël Aïvanhov). On sait déjà qu'elle sera un triple anniversaire : celui de la rencontre du jeune Mikhaël avec le Maître Peter Deunov, à Varna, en 1917, celui de la venue en France de Frère Mikhaël, en 1937, et celui de la création de l'association française Fraternité Blanche Universelle, en 1947.

   2017, c'est enfin, par une dernière coïncidence, le trentième anniversaire de la rencontre, en 1987, de l'auteur de l'Appel au Soleil, de L'Étoile de Bethléem et la comète de Halley et des présentes lignes, avec l'Enseignement de Vie nouvelle.

   Remarquons pour conclure - et pour ce que cela vaut - que 2017 a vu l'élection en France d'un nouveau président qui a prononcé son discours, le soir de l'élection, devant la pyramide du Louvre...

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   Nota bene : Les références personnelles ne sont mentionnées dans cette étude qu'à titre informatif, dans un souci d'exhaustivité, sans connotation qualitative particulière sinon au titre de témoins de l'ordonnance et de la cohérence de toutes choses. 

Helena Blavatsky, née Hahn
Rudolf Steiner

2020, année du Jugement ?

   Nous disions en préambule que 2017 et 2019 avaient permis de vérifier le bien-fondé de nos estimations numérologiques. 2018 n'offrait pas les mêmes possibilités de vérification, étant, si l'on peut dire, une "année-mère" et une année-charnière entre les deux autres. 2018, marquée par l'Arcane de la Lune, était la "mère" de 2019, année solaire (au cours de laquelle la saison des levers de soleil a été absolument exceptionnelle en région parisienne). On pourrait être tenté de penser que 2020 établira de la même façon un pont entre 2019 et 2021. Cependant, ce "pont" aura des manifestations vraisemblablement plus observables, voire plus... audibles. En tant qu'année du "Jugement", il est possible que 2020 voie venir des événements que beaucoup redoutent, que certains annoncent, que quelques-uns appellent même de leurs vœux catastrophistes. Néanmoins, nous voyons, dans cet Arcane, une symbolique christo-solaire associée clairement à l'idée du Verbe : l'Ange annonciateur occupe une sorte de "nuée solaire" et la trompette dont il se sert, elle-même rattachée à un concept christique par la croix figurant sur la bannière qui lui est attachée, entre en lieu et place de ce qui pourrait être l'un des rayons de l'astre. Le Jugement sonne pour les trois personnages nus (comme on l'est devant la Justice divine), mais cette nudité, si on intègre aussi l'aspect de manifestation solaire du Verbe divin (ou de manifestation, par le Verbe, du divin Soleil), ce peut être celle d'une nouvelle naissance. Il se peut même que le personnage céleste soit, en fait d' "ange", le Christ lui-même "revenant sur des nuées", lesquelles "nuées" finiront peut-être par se révéler comme une réalité non pas astronomique ou météorologique mais conceptuelle et sonore... A partir des régions solaires qui président à toute forme de spiritualité hautement authentique, le son de la trompette céleste diffuse la Doctrine sacrée, immémoriale, oubliée ou délaissée, sur l'humanité nue comme un enfant qui (re)vient au monde.

   Le Monde, ce sera justement l'Arcane de l'année suivante, 2021...

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