J'ai passé ma petite enfance à Roquebrune-Cap-Martin, entre Menton et Monaco, dans le quartier de Saint-Roman : un nom prédestiné sans doute, au même titre que celui de la rue Hautefeuille à Paris, dans un autre cas et de façon analogue.

   A l'adolescence, j'étais passionné par la science-fiction, le polar, la bande-dessinée, absorbé par la littérature en général. J'ai trouvé, avec Henry Miller, mon premier modèle d'homme de plume. Je me suis passionné pour Salinger, Tolkien, Vian (L'Écume des jours et Les fourmis), Philip José Farmer, Borgès...

   Aussitôt après le bac, Radio Monte-Carlo m'emploie comme découpeur de dépêches, et je suis envoyé en stage à Paris, deux ans plus tard, où j'intègre une agence de presse pour les radios locales, en tant que journaliste sportif.

   La rédaction du roman Gamètes débute en 1986. L'année suivante, début de l'initiation à l'ésotérisme. Je commence à pratiquer le yoga et à m'intéresser à la diététique. Thomas-Seymour, mon premier fils, vient au monde en septembre 1987. En 1988, je travaille encore quelques mois comme journaliste en radio (notamment pour tenir une rubrique "Sciences"). Quelques articles paraissent, cette année-là et l'année suivante, dans Le Monde Inconnu.

   En 1990, pour la première année de façon très assidue, je m'adonne à la pratique des levers de soleil. Il y a eu ensuite une décennie de travail dans l'hôtellerie, suivie d'une autre, en majeure partie comme veilleur de nuit et dans un état de santé déficient, ce qui m'obligera - ou me conduira - à une multitude d'efforts héroïques en même temps qu'à une existence fantomatique. Sacha, mon second fils, naît en août 1994, à Fontenay-aux-Roses ; c'est à la bibliothèque municipale de cette ville que j'ai découvert L'Amoureuse initiation de Milosz, et que j'ai rencontré Catherine Lejaud, l'inspiratrice de Corpus Christine.

   En 2012, quand j'ai mis fin au travail nocturne, le temps, l'énergie et la maturité profitent à mes écrits. Quelques articles paraissent dans Nexus, dont un consacré à la géométrie de la Grande Pyramide (La clé de la quatrième chambre).  

   Faisant suite à la parution de L'Étoile de Bethléem et la comète de Halley en 2009, Une idylle et Jamais atteinte paraissent en 2015, selon la formule de l'édition participative. Premières compositions musicales.

   En 2016, c'est le bouclage de Réflexions - Aperçus de la Gnose, la réédition du premier livre, la mise au point d'un essai sur l'Égypte et le lancement, longtemps différé, de Gamètes.

   Après un nouveau poème en prose (Dans le Lieu seul situé), au printemps 2017 : La gravité comme voie.

   A paraître : un essai sur les Paradoxes de Zénon d'Élée (L'Achille).

   Depuis l'été 2019, je collabore régulièrement au magazine Nexus, dans lequel j'ai publié notamment un article sur la Paneurythmie (janvier 2020) et sur la sexualité sacrée (novembre 2020).