Lisons Georges Ruchet (Recherches et réflexions sur le Soleil noir - ou du soleil noir chez quelques créateurs, éd. Dervy-Livres, 1984) :

   "L'apogée [solaire, coordonnées identiques à celles du "Soleil noir"] est analogue à un projecteur et la planète qui lui est conjointe sera brillamment éclairée comme un chanteur sur une scène, si brillamment éclairée. Aussi la planète sous les projecteurs sera-t-elle hypertrophiée, envahissante, omniprésente, répandue, illimitée, pullulante, impérative, obsédante, primordiale, essentielle, de par le fait même que l'apogée conférera à la planète qui lui est conjointe la primarité absolue sur toutes les autres. (...) ... S'il s'en trouve, la planète conjointe à l'apogée solaire sera la plus fondamentale d'un thème, la plus primordiale aussi, elle révélera le MOI primordial, essentiel... (...)

  "Mais, parce qu'étant justement la planète essentielle, primordiale, la planète conjointe à l'apogée solaire révélera en outre notre perception et notre vision du monde et, en cela, elle sera l'équivalent d'un verre coloré à travers lequel on verra tout : et soi-même et le monde. C'est la paire de lunettes de couleur qu'on portera toute sa vie." Dans le cas où il y a une conjonction Soleil-Soleil noir ou apogée solaire, "la perception et la vision qu'aura le natif seront solaires, et conséquemment de même sera sa nature la plus primordiale et la plus essentielle. Ce sera une vision du monde fondamentalement affective et religieuse." 

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