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Patmos
Site de l'écrivain Marc D'Angelo
Géographie sacrée
La ligne mikhaëlique*
Un article du site Aleteia, intitulé L’épée de l’archange saint Michel : ces 7 sanctuaires unis par un fil invisible, met en évidence l'existence d'une ligne sur laquelle se trouvent sept points correspondant à des sanctuaires mikhaëliques, depuis Skellig Mikhael en Irlande, jusqu'à la ville de Haïfa, en Israël (voir la carte ci-dessous).
Skellig Michael, au sud de l'Irlande, simple "rocher" désert de moins d'un kilomètre carré, ayant abrité un lieu de culte consacré à l'Archange Saint-Michel à partir du Xème ou XIème siècle, représente le point le plus occidental de cet "chapelet" de sites mikhaëliques. (Peut-on trouver confirmation de l'"apparition" de Saint Michel à Saint Patrick invoquée dans l'article ?) A l'autre extrémité de la ligne : le Mont Carmel, à Haïfa, en Israël.
En voyant cela, et en constatant aussitôt que la ligne passe approximativement par la Bulgarie, notre première pensée, pour peu que nous connaissions un peu l'histoire de la Fraternité de Peter Deunov et d'Omraam Mikhaël Aïvanhov, sera de nous demander si cette ligne ne passe aussi par un lieu concernant spécifiquement le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov, natif de cette région du monde et plus précisément de Macédoine.
Et, de fait, Dolno Srpsit, la ville de naissance de ce Maître, fort justement prénommé "Mikhaël" si l'on admet que son "intervention" correspond à l'avènement d'une nouvelle "ère mikhaëlique", se trouve bel et bien sur la ligne en question !
Soyons plus précis : Dolno Srpsit se trouve à 60 kms de la ligne proprement dite. La ville ne se situe donc pas exactement sur la ligne ; mais peut-on s'attendre à ce que cela soit le cas, s'agissant d'une ligne symbolique qui parcourt plus de 4000 kms ? D'ailleurs, les autres lieux indiqués ne sont pas non plus situés sur la "ligne" elle-même, mais plutôt à l'intérieur d'une bande d'environ 300 kilomètres de large, et de part et d'autre de la ligne. Un seul des cinq sites (hormis, cela va de soi, les deux points extrêmes en Irlande et en Israël) se trouve plus près de la ligne ; le monastère Symis, en Grèce (à une quarantaine de kilomètres). Pour Saint Michael's Mount, il faut compter 100 kms de marge, pour le Mont Saint Michel 160 kms, pour l'abbaye Saint-Michel de la Cluse 230 kms, et pour le sanctuaire de Saint Michel Archange en Italie jusqu'à 270 kms, On trouve cependant un autre Saint-Michel exactement sur la ligne . (Voir en fin d'article.)
Un écart de 60 kms nous autorise donc bien à placer la ville de Dolno Srpsit à l'intérieur de la "bande" symbolique indiquée par cette "ligne mikhaëlique".
Ainsi la ville de naissance de celui qu'on peut considérer comme le "Grand Initié de l'Ère mikhaëlique" se trouve-t-elle située sur cette ligne symbolique reliant différents sites consacrés à l'Archange Mikhaël ou marqués par sa "présence".
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Dolno Srpsit, "sur" la ligne mikhaëlique
Ajoutons quelques éléments d'information supplémentaires .
- Le sanctuaire italien situé dans les Pouilles, en Italie, désigné comme Sanctuaire de Saint Michel Archange dans l'article d'Aleteia, se nomme, en réalité, Sanctuaire de Monte Gargano, plus exactement en italien Santuario di Monte Sant'Angelo sur Gargano ; il se situe sur la commune de Monte Sant'Angelo. Il s'agit du plus ancien sanctuaire consacré à l'Archange Saint-Michel en Europe de l'Ouest.
- Le site placé très exactement sur la ligne, que nous avons mentionné plus haut (et qui n'est pas référencé dans l'article d'Aleteia), se trouve au lieu de la commune de San Michele al Tagliamento, près de Venise.
- On peut noter accessoirement que le Mont Athos, bien qu'il ne concerne pas spécialement Saint-Michel, se trouve lui aussi précisément sur la ligne, tandis que la ville de Gisors, dans le Vexin normand, en est distante d'une dizaine de kms seulement : rappelons que Gisors est une ville de réputation analogue à celle de Rennes-le-Château puisqu'elle connue pour avoir abrité, en toute hypothèse, le trésor des Templiers.
- Notons encore qu'à 600 mètres du monastère de Symis se trouve une "église du prophète Élie".
- Et notons enfin qu'au terme le plus oriental de cette "ligne" (ou de cette "bande") sur (ou dans) laquelle sont inscrits ces sites mikhaëliques, la ville de Haïfa abrite, distants de 1,5 km, deux monastères. L'auteur de l'article sur Aleteia s'est focalisé sur Notre-Dame du Mont Carmel, sans relever qu'il n'est pas spécialement dédié à Saint-Michel. L'autre monastère, Stella Maris, d'ailleurs, ne l'est pas non plus. En revanche, il est situé au-dessus de "la grotte d'Élie". Pour cette raison, on peut préférer ce monastère-là comme point d'aboutissement exact de la ligne mikhaëlique. Mais peut-être faut-il prendre en compte l'ensemble du site du Mont Carmel et la présence "jumelle" de ces deux monastères, l'un de carmélites, l'autre de moines, ce qui éventuellement peut être mis en rapport avec l'un des aspects de l'ère mikhaëlique : la conciliation du masculin et du féminin ; le développement de l'androgynat originel.
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* Merci à Sylvie Bauche, qui a publié sur sa Page Facebook l'article d'Aleteia, que le présent article commente et développe.
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